Présentation

 

Les Hovawarts sont des grands nageurs.

Les Hovawarts sont des grands nageurs.

Mon amour des chiens doit être “génétique”: mes grands-parents et mes parents avaient depuis toujours des compagnons à quatre pattes qui partageaient leur vie pleinement.  J’ai donc vécu toute ma vie avec des chiens, sauf pendant quelques années quand j’étais une toute petite fille, et je me rappelle d’avoir pleuré presque tous les jours tellement mon chien me manquait.

Dès que je quittais le nid familial – il y a bien longtemps déjà! – je voulais un chien à moi.  J’avais une image en tête, il devait être plutôt grand, à poil long mais ne demandant pas trop d’entretien, doux à caresser, sportif pouvant m’accompagner partout pour de longues ballades à pied et à cheval,  très lié à son maître et en même temps autonome et même indépendant, avec beaucoup de caractère sans être un dur…  Toutes les races que je connaissais passèrent la revue, mais non, ce n’était pas tout à fait ce que je cherchais.  Entre temps, je vivais avec mon schnauzer miniature poivre et sel, un amour de chien.

Houwaert's Darouch-Itto

Houwaert’s Darouch-Itto

Et là, au tout début des années ’70,  coup de foudre pour un grand chien entrevu une seule fois.  Je le prenais pour un bâtard, mais non, c’était un Hovawart.  Un quoi???  Je cherchais partout de l’information sur cette race, information en Allemand évidemment puisque le Hovawart à cette époque était quasiment inconnu dans les autres pays.  Et puis, bien naïvement, je voulais en acquérir un.  La galère – impossible d’en acheter un, surtout que je disais fort honnêtement que je vivais encore seule, et en appartement.  Bref, impossible de réaliser mon rêve à cette époque.

Je dévorais tout ce que je pouvais trouver sur la race, pendant que je vivais avec une meute de schnauzers poivre et sel dans les trois tailles, mes enfants et un mari qui ne voulait pas entendre parler de Hovawart…

Ce n’est, au début des années ’90, qu’après la mort de mes plus vieux schnauzers , que la vie m’a offert ce merveilleux chien capable de répondre à toutes attentes paradoxales :

Houwaert’s Darouch-Itto.

Et ce fut le point de départ d’une grande amitié.

Darouch, ma fille Edwina et mon gendre Patrick Villas

Darouch, ma fille Edwina et mon gendre Patrick Villas

Passionnée d’élevage depuis toujours (c’était déjà le cas avec mes schnauzers), il m’était évident de me lancer, surtout que je m’étais bien documentée sur les lignées.  Mon rêve: produire des hovawart rapprochant mon idéal!  Ce qui implique: servir la race d’abord, apprendre des succès aussi bien que des échecs, se documenter, se remettre en question régulièrement, coopérer avec d’autres éleveurs passionnés dans le monde international du hovawart.

Depuis le début j’ai voulu sélectionner sur 3 critères :

  • 1) le caractère: un hovawart doit être équilibré, stable, dynamique, sportif, un chien qui a gardé toutes ses aptitudes de chien de travail, qui défendra sa famille si besoin est, tout en étant un excellent compagnon dans la vie ;
  • 2) la santé: je souhaite garder mon bon compagnon aussi longtemps que possible et en bonne santé, donc il faut une sélection rigoureuse pour éviter les pièges de maladies génétiquement transmises, en évitant la  consanguinité  pour garder des chiens vigoureux ;
  • 3) la beauté: en dernier lieu, mais oui, j’aime tout de même les beaux chiens!  Et puis, un chien qui se sent bien dans sa tête et dans sa peau, en bonne santé, au poil brillant, aux allures souples, n’est-il pas nécessairement beau?
    Katerine Welffens